Interview

Des dirigeants d’entreprise, des entrepreneurs, des particuliers font appel aux services d’Anne Westermann pour les accompagner dans la clarification de leurs situations professionnelles ou personnelles.

Sa méthode, non conventionnelle, s’appuie sur son outil de prédilection, le tarot, qu’elle associe à ses capacités de clairvoyance et de précognition, de même qu’à une longue expérience en qualité de cheffe d’entreprise.

Pour mieux comprendre qui est Anne Westermann et le métier qu’elle exerce avec passion, rien de mieux qu’un entretien avec elle.

Interview réalisé par Sandra Schuhler-Bastian, biographe et éditrice.

ANNE Westermann, vous pratiquez un métier singulier. Comment vous définissez-vous lorsque vous vous présentez ? Êtes-vous une voyante, une tarologue, une cartomancienne, une médium ou une coach ?

Il est vrai que les quatre premières fonctions que vous citez ont un lien direct avec les arts divinatoires. Néanmoins, il y en a un qui me convient mieux, c’est le terme « tarologue ». Le tarologue est la personne qui utilise comme support un tarot, ce qui est mon cas puisqu’il est mon outil de prédilection. De plus, le tarologue est dans la recherche de la signification, ce que je fais en interprétant le tirage des cartes.

Le mot « cartomancienne » revêt une connotation moyenâgeuse. La cartomancienne tire les cartes, mais pas forcément le tarot. Non, je ne me définis pas comme une cartomancienne.

Je ne me qualifie pas non plus de médium. Le médium entre en contact avec les défunts, avec les personnes dans l’au-delà, ce que je ne pratique pas.

Voyante ? Je ne suis pas à l’aise avec ce mot, car dans l’esprit des gens, la voyante est associée à des idées un peu farfelues, alors que j’apporte des pistes concrètes dans le questionnement de mes clients tout en utilisant ma sensibilité intuitive. Pour optimiser mes capacités intuitives, je me suis formée au protocole du remote-viewing, véritable science de l’intuition.

Quant au titre de coach, il me semble qu’il englobe des techniques d’accompagnement si différentes les unes des d’autres que la signification en est devenue totalement floue. J’ai suivi une formation de coach professionnel, mais je ne me revendique pas de cette appellation, même si la base du travail du coach repose sur le questionnement et que le questionnement revient en permanence dans mes séances de tarot.

Pour conclure, je suis une intuitive praticienne en tarot.

Votre mission consiste à apporter une aide à la décision aux personnes qui en ressentent le besoin. Et votre spécificité, dans ce travail d’accompagnement, est l’utilisation du tarot couplé à vos perceptions extra-sensorielles. Pourquoi le tarot ?

Je dispose d’un côté intuitif très développé. De ce fait, l’utilisation de ma perception intuitive dans l’accompagnement de mes clients a été une évidence. Mais pour être encore plus précise dans mes perceptions, j’ai besoin d’un outil. Le tarot s’est imposé à moi comme l’outil idéal. C’est un outil précis et rationnel. Le tarot a une très longue histoire. Il a été introduit en Europe vers 1442. Il a été de tout temps étudié et ses arcanes, ou si vous préférez ses cartes, présentent des combinaisons extrêmement vastes qui permettent d’aller explorer sur tous les sujets les points forts et les points d’attention. Le tarot me permet d’étudier toutes les situations possibles et imaginables, avec pour résultat des réponses à quasiment toutes les questions posées. Par le tarot, je vais restituer à mon client les informations concernant ses questions, perçues par mes cinq sens, avec une grande précision.

En quoi le tarot peut-il vous aider à révéler une situation ou une émotion ?

Historiquement, le tarot représente l’évolution de la vie. Il symbolise un chemin initiatique et prend en compte l’évolution individuelle des personnes. Le tarot symbolise l’évolution d’un personnage, le bateleur, un non éclairé qui avance vers l’initiation absolue, le monde. Les arcanes ont gardé les mêmes significations depuis la création du tarot. Puis en fonction des questions posées, et des conventions de chaque praticien (tirage en croix, à une carte, à 3 cartes, à 12 cartes…), les cartes ont une signification particulière. Selon la disposition des arcanes dans le tirage, leurs combinaisons, l’interprétation sera différente. D’où l’importance d’avoir affaire à un praticien centré sur son client au moment où il procède au tirage des cartes. Personnellement, avant chaque séance, j’effectue un travail de méditation de manière à me relier à mon client, c’est-à-dire à me centrer sur lui et uniquement sur lui.

Ce sont donc les significations propres à chaque carte, les mêmes depuis l’origine du tarot, la combinaison entre les arcanes, et ma perception intuitive qui vont apporter la réponse au questionnement de mon consultant.

Vous avez été chef d’entreprise pendant près de 20 ans, vous avez donc travaillé dans le concret, vous avez dû dans vos fonctions prendre des décisions très pragmatiques, pourquoi avoir choisi de vous lancer dans le tarot et la voyance ?

Mon premier souvenir de perception intuitive remonte à mon enfance. J’avais cinq ans.

Ensuite, plusieurs fois dans ma vie, des informations me sont apparues toujours comme des rêves éveillés. L’un d’eux notamment évoquait un accident de voiture ; quelques heures plus tard, j’ai évité de justesse une voiture qui roulait en contresens sur l’autoroute. Des exemples de ce genre, je pourrais vous en raconter bien d’autres. J’ai toujours eu cette facilité intuitive. Elle m’a beaucoup servi sur le plan personnel et je l’utilise aujourd’hui dans mon travail d’aide à la décision par le tarot.

Des années plus tard, alors que j’étais chez mon kinésithérapeute, pendant la période de récupération après l’effort, j’ai eu la vision d’un immeuble à l’architecture alsacienne situé près de l’eau ; il était en flammes et une épaisse fumée noire s’en dégageait. J’ai enregistré cette vision dans mon esprit sans savoir ce qu’il y avait lieu d’en faire. Une heure plus tard, je me rends à Strasbourg en voiture, et là, se présente devant moi un immeuble en feu sur les quais. Sur le coup, j’ai été impressionnée par ma précognition. J’ai alors compris que je devais développer cette capacité de perceptions extra-sensorielles. 

À la suite de quoi, des portes se sont ouvertes et j’ai avancé au fur et à mesure sur un chemin passionnant.

J’ai suivi une formation sur la clairvoyance avec Maud Kristen qu’un certain nombre de capitaines d’industrie et de ténors de la politique consultent. Je voulais vérifier si mes perceptions intuitives en étaient vraiment, et ce que je pouvais en faire. Au cours de la première séance de cette formation qui s’étendait sur une année, je devais travailler sur une enveloppe opaque fermée qui renfermait une image et la question posée était : « comment est le paysage qui se cache dans l’enveloppe ? » À partir de différents éléments que je percevais, j’avais déduit des caractéristiques du lieu qui semblait magnifique, mais au fur et à mesure de ma description des éléments troublants m’apparurent, des drames liés à ce lieu. Et effectivement, à l’issue de l’exercice, j’ai appris ce que cachait ce paysage.

Est-ce cette formation avec Maud Kristen qui vous a décidé à vous lancer ?

Ma formation de clairvoyance avec Maud Kristen, et plus précisément ce premier exercice avec l’enveloppe opaque, a été un remarquable révélateur. D’avoir pu décrire avec précision le lieu et l’histoire sous-jacente de cette image… j’en ai été secouée. J’ai eu la confirmation ce jour-là que j’allais développer mes perceptions singulières.

Ensuite, pour affiner davantage ma pratique, j’ai choisi d’y associer le tarot, fabuleux outil d’éloquence.

Cette perception que vous avez des choses, est-ce un don ou l’expression d’un 6e sens ?

Le don est souvent transgénérationnel. Or dans mon histoire familiale, à ma connaissance, aucun aïeul n’a eu cette capacité de clairvoyance.

C’est plutôt une sensibilité, une intuition, un sixième sens que j’ai développé. En fait, tout le monde dispose, de manière innée, d’un sixième sens. Certains ont l’envie et la faculté de le développer… La faculté se travaille de la même façon qu’un musicien qui fait ses gammes. Je fais mes gammes de perceptions intuitives régulièrement. Je dispose d’une importante pile d’enveloppes opaques et fermées avec dans chacune une image, et je m’entraîne régulièrement à percevoir ce que l’enveloppe contient. Je rêverais un jour de participer par mes capacités extra-sensorielles à des projets d’envergure.

Prédisez-vous l’avenir ?

Le tarot ne prédit pas l’avenir. Je ne serai pas en mesure de dire qu’à telle date vous allez gagner au loto, certains le font peut-être, pas moi. J’utilise le tarot pour étudier la faisabilité d’une question et pour faire émerger les points forts que mon client peut avoir par rapport à cette question ainsi que les points d’attention.

Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Il y a quatre qualités qui me semblent fondamentales dans mon métier : la rigueur, l’honnêteté, l’écoute et la confidentialité.

La rigueur correspond au cadre que je mets en place, avant, pendant et après chaque séance. Pour me sentir reliée à mon client, je vais me préparer mentalement à la séance par une méditation. Cela me permet de faire le vide dans mon esprit pour pouvoir me dédier entièrement à mon client. Au début de la séance, « je pose le cadre ». J’explique à mon consultant comment je vais procéder, que je n’aborderai pas les questions médicales et plus largement de santé. Je lui indique aussi qu’il peut m’arriver de dessiner ce que je perçois, que c’est normal et que l’on mettra les mots ensemble dessus. Autre élément en lien avec la rigueur, mon tarot étant personnel comme une partie de moi, je suis la seule (avec Jasmine, mon chat !) à pouvoir le toucher. Et à l’issue de la séance, je médite à nouveau, de façon à ce que mes ressentis n’influencent pas la séance suivante.

La deuxième qualité nécessaire est l’honnêteté. Au début de la séance, je fais systématiquement un point sur la situation actuelle de mon consultant, par un tirage de cartes, de manière à m’assurer que le lien entre lui et moi se fait. Ce tirage prend quelques minutes et je demande à mon consultant si cela correspond bien à ce qu’il vit. Par ce tirage et ce qui en ressort, il verra que mes perceptions sont justes par rapport à son actualité et nous pourrons ainsi démarrer la séance de tarot en toute confiance. Si mon ressenti n’est pas suffisamment clair, je reporte ou annule la séance.

Troisième qualité indispensable : l’écoute. Ma mission est de faire grandir mon consultant et de lui ouvrir des portes. Pour cela, ses questions doivent être claires. Il arrive souvent qu’un client soulève dans une question plusieurs éléments. Le tarot ne va pas pouvoir traiter plusieurs problèmes simultanément, donc, je vais décomposer sa demande. À moi de bien l’écouter pour l’aider à affiner ses questions, ce qui me permettra de lui apporter des réponses plus précises. Quelqu’un qui, par exemple, me demande s’il va décrocher un poste qualité dans l’entreprise X me soumet en fait deux questions en une. Je vais par conséquent les dissocier pour éviter toute interférence sur ce que je percevrai.

Et dernière qualité indispensable, et non des moindres : la confidentialité. Ce qui est dit lors de la séance reste entre mon consultant et moi. De même, nombre de mes clients me consultent parce que je leur ai été recommandée ; avant de remercier la personne qui m’a recommandée, je demande toujours l’accord de mon client.

Sur quels sujets vous consulte-t-on le plus souvent ?

Mes clients me consultent en grande partie pour un questionnement professionnel (changement de métier, développement de l’activité professionnelle, évolution de l’entreprise).

« Est-ce le bon moment pour moi ? » est une question qui revient très souvent. De même : « Que dois-je mettre en place pour atteindre mon objectif ? » Beaucoup de personnes en post burn-out  me consultent pour que je les aide, grâce à la tarologie, à y voir plus clair. Certaines personnes viennent avec des questions très précises, comme : « Je m’apprête à acheter la maison située au X rue de Y, est-ce la bonne maison pour moi ? » ou « Y a-t-il des éléments dans l’appartement que je souhaite acquérir que je n’aie pas perçus ? Le prix est-il juste ? »

Vous avez indiqué tout à l’heure que vous n’abordiez pas les questions liées à la santé de votre client, pour quelles raisons ?

Les questions de santé sont toujours très délicates. Je ne suis pas médecin, je n’ai aucune compétence médicale. De plus, les risques d’incompréhension à ce sujet entre ce que je perçois, ce que je dis et ce que le client reçoit, sont trop importants. Je vous donne un exemple : supposez que vous soyez en traitement médical de longue durée et que nous fassions un point sur votre situation de santé ; si je vous dis que vous vous rétablirez, vous risquez de ne retenir que le mot « rétablissement » et de prendre trop à la légère votre traitement.

Je pense tout simplement que la santé est un sujet qui ne doit pas être abordé en tarologie.

Quelle est la typologie de votre clientèle ?

Mon plus jeune client est un jeune homme de 19 ans, c’était la première fois qu’il consultait une tarologue. Il s’interrogeait sur ses études et voulait des éclaircissements pour savoir quelle filière lui correspondrait le mieux. Et ma cliente la plus âgée a 86 ans. Elle m’avait interrogée sur un déménagement qu’elle voulait faire à 600 kilomètres de là.

Beaucoup de femmes consultent, mais de plus en plus d’hommes, des chefs d’entreprise, des dirigeants d’entreprise qui veulent savoir s’ils prennent les bonnes décisions stratégiques, grâce à un regard différent.

Quelle est la part de libre arbitre du consultant dans ce que vous lui annoncez ? Et est-il possible pour un tarologue, un voyant, un cartomancien de garantir que tout ce qu’il aura perçu va se réaliser ?

Je suis un être humain et j’aime l’honnêteté. Par conséquent, je ne peux pas garantir le résultat. En revanche, je garantis les moyens. Je dis toujours : ne changez pas votre vie radicalement après la séance ; par contre, utilisez tout ce que nous aurons vu ensemble comme des éléments complémentaires d’appréciation, comme un nouveau regard, un autre point de vue, une autre façon de voir votre situation.

Bien souvent, mes clients ont de l’intuition. Certains me disent en fin de séance : « Ce que vous m’avez dit, c’est ce que je pensais, mais je n’arrivais pas à le décrire, à le préciser ».   

Ma valeur ajoutée est d’apporter un éclaircissement par rapport aux interrogations de mon consultant. Et bien évidemment, il décide, lui, ensuite, de ce qu’il veut faire avec ce que je lui aurai révélé de sa situation.

Dans vos consultations, vous utilisez le tarot Visconti-Sforza. Pour quelles raisons ? Et utilisez-vous d’autres tarots ?

Au démarrage de mon activité d’aide à la décision par le tarot, j’avais testé plusieurs tarots différents. Très rapidement, j’ai su que le tarot Visconti-Sforza était le bon. J’avais ressenti pour lui un vrai coup de cœur, un peu comme lorsqu’on rencontre l’élu de son cœur et que l’on sait que c’est avec lui que l’on fera sa vie. Ce tarot est magnifique avec sa dorure et son iconographie Renaissance. Les images présentent de nombreux détails. Il est particulièrement éloquent.

J’ai également toujours avec moi le tarot de L’Éden réalisé par Maud Kristen.

Qu’entend-on par « langage » du tarot ?

Le langage du tarot correspond à la combinaison des arcanes. Les cartes ont une signification qui diffère en fonction de leur emplacement dans le tirage. Pour schématiser, on pourrait dire que chaque arcane représente une lettre de l’alphabet. Avec les lettres de cet alphabet, donc l’association des cartes tirées, on compose des syllabes qui, mises bout à bout, vont raconter une histoire, l’histoire du consultant.

Est-ce que les personnes vous disent si ce que vous avez perçu s’est réalisé ?

Comme je suis beaucoup de professionnels, il y a effectivement de vrais retours concrets. J’ai des clients pour qui c’est 100 % de réalisation, mais en moyenne, cela tourne autour de 80 %. 

Les séances au cours desquelles ma perception intuitive fonctionne le mieux sont celles où mon client vient l’esprit ouvert par rapport aux arts divinatoires.

J’imagine que ce doit être parfois épuisant pour vous de faire appel à chaque séance à vos perceptions intuitives. Arrivez-vous à vous déconnecter entre deux rendez-vous ?

Je m’octroie systématiquement un temps de préparation en amont de la séance et de déconnexion totale à l’issue de la séance. C’est important à la fois pour mon équilibre et pour mes clients afin qu’ils soient assurés d’une consultation efficace et de qualité.

C’est la raison pour laquelle je ne fais pas plus de trois séances par jour, avec un vrai temps de pause entre deux consultations.

Et entre deux séances, je me ressource par de la méditation, des promenades dans la nature, de la lecture.

Vous disiez au début de cet entretien que vous aviez suivi une formation de clairvoyance avec Maud Kristen, puis une autre en tarologie, continuez-vous à vous former ?

Je pars du principe que l’on peut toujours s’améliorer, peaufiner son art ou ses savoirs. Donc, oui, je me forme en permanence, notamment avec Maud Kristen et Iris Intuition pour parfaire mes perceptions intuitives. Car dans mon activité, avoir de l’intuition ne suffit pas, il faut être capable de l’exprimer clairement. J’ai d’ailleurs pour ligne de conduite d’être la plus précise possible dans les termes que j’emploie pour expliquer une situation. Et lorsque les mots manquent pour expliquer ce que je perçois, je dessine les différents éléments ; c’est pour cette raison que j’ai toujours une feuille et un crayon à mes côtés lors des séances. L’idée est qu’ensuite avec ce dessin, nous puissions mon client et moi y mettre les mots qui correspondent. Ainsi, une fois en consultation, j’avais perçu pour le nouveau travail de mon client l’idée d’une chaîne, mais ce n’était pas une vraie chaîne graissée, ça n’avait rien à voir avec de la mécanique ; l’avoir dessinée a permis à mon client de comprendre qu’il s’agissait de l’ADN, ce qui avait du sens pour lui.

Le tarot vous permet-il toujours d’avoir une réponse aux questions de vos clients ?

Il se peut que je perçoive des blocages chez mon client qui nécessitent l’intervention d’un professionnel aux compétences bien spécifiques (avocat, professionnel de santé, thérapeute, etc.). Dans ce cas, je n’hésite pas à le réorienter vers un professionnel dont la spécialité peut répondre à son besoin. Mon agilité à le mettre en lien avec mon réseau de connaissances fait partie intégrante de la façon dont je conçois mon travail d’aide à la décision.

AVANT DE CONCLure cet entretien, j’ai une dernière question à vous poser. Par vos prédictions, vous aidez les personnes qui vous consultent à mieux appréhender leur vie. Et vous, Anne Westermann, comment appréhendez-vous votre vie ?

[rire d’Anne Westermann]. En me lançant dans le tarot, j’ai enclenché un nouveau cycle de vie ; je ne vois pas comment il pourrait être plus chamboulé qu’il ne l’a été il y a quelques années. J’aime le métier que je fais, parce que j’apporte un autre regard à mes clients sur leur questionnement, un regard souvent plus positif, et ce grâce à l’analyse que je fais de leur situation et aux réponses apportées par le tarot.

J’aimerais intervenir auprès d’organisations ou de grandes entreprises, pour lesquels une approche intuitive a du sens, ou dans des cabinets de ressources humaines pour leur donner une version plus affinée de la personnalité des candidats.

Il y a un autre sujet sur lequel j’aimerais travailler : créer un cadre officiel pour les métiers des arts divinatoires, avec un code déontologique très clair. Pour l’instant, il n’en existe pas, et c’est dommage. J’attends de rencontrer la personne qui voudra construire ce cadre avec moi.